Bien dormir après 60 ans

A partir de 60 ans, il devient un peu plus difficile de bien dormir.

Mais pourquoi cette injustice ? Et surtout, comment mieux vivre ce changement de sommeil et le garder réparateur ?

Promis, on vous dit tout !

Pourquoi développe-t-on des insomnies après 60 ans ?

Tout part de la composition des cycles de sommeil. De manière générale, un cycle de sommeil dure environ 1h30 et se répète environ 5 fois dans la nuit. Il est composé de 4 phases :

  • Le sommeil lent léger (50% de votre nuit)
  • Le sommeil lent profond (100mn de votre nuit)
  • A nouveau le sommeil lent léger
  • Et le sommeil paradoxal (20-25% de votre nuit)

Toutes les phases de sommeil sont utiles. Le sommeil lent profond est celui qui vous permet le plus de récupérer. L’activité de votre cerveau et de votre corps est au plus bas. Ils se reposent pour reprendre des forces.

A partir de 60 ans, cette phase de sommeil a tendance à diminuer au profit du sommeil lent léger.

Durant le sommeil lent léger, le cerveau est encore alerte, le moindre bruit peut vous réveiller. Cette augmentation du sommeil lent léger entraîne alors une augmentation des risques de réveil nocturnes. Vous sortez plus facilement de votre sommeil, ce qui impacte sa qualité.

De même, le temps de sommeil total tend à diminuer.

Attention, c’est un processus normal. Il ne s’agit pas de trouble du sommeil.

Pour bien faire la différence, vous pouvez vous alerter si :

  • Vous mettez du temps à vous endormir
  • Du temps à vous rendormir après un éveil nocturne
  • Vous avez du mal à assurer votre journée
  • Du mal à vous lever le matin (impression de ne pas avoir dormi)

Vous pouvez optimiser votre sommeil en apprenant à vous adapter à ce changement. Comment ? Avec ces quelques astuces bien pensées !

Vous souffrez de troubles du sommeil ?

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Comment bien dormir, passé 60 ans ?

Conservez un rythme de sommeil régulier

Pour bien dormir il faut que votre organisme sache quand vous voulez dormir et quand vous voulez rester éveillé. Il apprend votre fonctionnement avec les habitudes que vous lui donnez. Si vous avez l’habitude de dormir tous les jours de 22h30 à 6h00 (et que ça correspond bien à vos besoins), il vous enverra les hormones nécessaires pour vous endormir et vous réveiller à ces heures-ci.

En revanche, si vous changez sans arrêt vos horaires, il ne sait pas réellement ce que vous voulez. Il peut alors programmer de la somnolence ou un réveil n’importe quand.

Même si vous ne travaillez plus, que vous n’avez pas d’obligation sociale, conservez un rythme régulier en vous levant toujours à la même heure.

Ensuite, écoutez-vous. En vous levant chaque jour au même moment et en ayant des journées avec la même intensité d’activité, vous verrez que vos signaux de somnolence arriveront à peu près toujours au même moment. C’est ainsi que vous trouverez votre heure de coucher idéale.

Gardez un cadre de vie

Ce qui est valable pour vos horaires de sommeil est aussi valable pour le reste.

Ayez une bonne routine, ça aidera, là aussi, votre organisme à comprendre où vous en êtes dans votre journée et quels sont vos besoins :

  • Mangez à peu près à la même heure
  • Faites votre sport à peu près au même moment
  • Offrez-vous un rituel de détente avant le coucher pour vous y préparer

Bougez !

Si vous ne travaillez plus, vos dépenses physiques et mentales ne sont plus aussi élevées. Il est donc normal que votre organisme éprouve moins le besoin de dormir.

Votre sommeil est forcément amené à évoluer et à diminuer. Mais continuer à bouger régulièrement vous permettra tout de même de retrouver une pression de sommeil (signaux de somnolence) au moment de dormir. C’est IN–DI–SPEN–SABLE pour bien dormir.

Profitez… des siestes !

Et oui ça n’est pas toujours conseillé mais maintenant, vous y avez droit !

Attention, cela ne veut pas dire qu’elles sont à volonté. Il faut tout de même les faire dans les règles de l’art pour ne pas impacter votre sommeil. Mais la diminution naturelle de la qualité et de la quantité de votre sommeil fait que vous pouvez plus facilement en ressentir le besoin.

Pour un sieste réparatrice il faut :

  • Une envie de dormir (ne la faites pas par habitude mais par besoin)
  • Ne pas dépasser 20mn
  • La faire avant 15 heures
  • La faire en dehors du lit.

Pourquoi ces préconisations ?

Pour éviter que ces siestes diminuent trop votre pression de sommeil et vous empêchent de la retrouver le soir. Mais aussi pour que votre cerveau comprenne bien qu’une bonne nuit, c’est dans le lit, et un peu de repos, c’est hors de la chambre.

La sieste est faite pour se reposer, si vous ne vous êtes pas endormi pendant ces 20mn, ça n’est pas grave, vous vous êtes reposé. Par conséquent, pour le même effet, vous pouvez aussi opter pour une séance de relaxation.

Vous voilà avec plein d’astuces en main pour contrer les risques d’insomnies. Il ne vous reste plus qu’à les mettre en place.

Et si vous souhaitez travailler plus en profondeur sur votre sommeil, c’est chez Moonoa que ça se passe. Un programme entièrement personnalisé qui vous permet de mettre le doigt sur les causes de vos insomnies et d’y travailler à votre rythme.