Insomnie paradoxale : l’impression de ne pas avoir dormi

Vous êtes-vous demandé si vous souffrez d’insomnie paradoxale ? Difficile à identifier, on peut facilement la confondre avec une insomnie. Pour ne plus faire l’erreur, on vous explique tout ça

L’insomnie paradoxale, c’est quoi ?

Ce qu’il y a de paradoxale dans cette insomnie, c’est que les personnes touchées disent en souffrir alors que tout montre le contraire.

Elles pensent ne pas avoir dormi de la nuit, ou être restées longtemps éveillées. Pourtant, les examens montrent le contraire. De plus, à part cette impression de ne pas avoir dormi, elles ne présentent pas les symptômes d’une insomnie classique. On ne retrouve pas la somnolence en journée, les difficultés de concentration, ou autres conséquences de l’insomnie.

Il y a tout de même un “mais”. Vous n’êtes pas sans savoir que vos pensées ont de grands pouvoirs. Si grands qu’elles peuvent rendre vrai ce dont vous êtes persuadé. Elles peuvent alors créer un effet nocebo. Nous sommes tellement persuadés de ne pas avoir dormi qu’on se crée de la somnolence et des difficultés la journée.

Attention tout de même à ne pas tout mélanger. Un insomniaque surestime naturellement le temps qu’il met à s’endormir et la durée des éveils nocturnes car ils lui semblent pénibles. Il sous estime alors la durée totale du sommeil.
Une personne qui souffre d’insomnie paradoxale, elle, est comme incapable de percevoir qu’elle a dormi.

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L’insomnie paradoxale, c’est qui ?

Il y a, comme toujours, des profils plus sujets à certains troubles que d’autres.

Ici, on retrouve encore et toujours les personnalités anxieuses. L’anxiété ou le stress est la première cause de l’insomnie. Elle entraîne une activité mentale soutenue et souvent une incapacité à la réduire au moment du coucher. Les personnes souffrant d’insomnie paradoxale ont l’impression d’avoir pensé toute la nuit, et pour cause !

Cette activité cérébrale élevée rappelle le sommeil paradoxal, une des phases de notre cycle de sommeil. Durant cette phase, le corps relâche les tensions alors que le cerveau se met en activité : nous rêvons. 

De plus, une anxiété peut également créer une “fixette” sur le sommeil. Elle augmente alors les plaintes en surestimant de manière démesurée les nuits jugées moins bonnes.

L’inverse est plus rare, mais il existe ! Si certains sous-estiment leur temps de sommeil, d’autres le surestiment. C’est ce qu’on appelle l’insomnie paradoxale positive.

Comment traiter l’insomnie paradoxale ?

Désolé de vous décevoir mais le traitement d’une insomnie paradoxale n’est pas aussi clair et efficace que celui d’une insomnie.

Cependant, comme dit précédemment, les personnes les plus touchées par ce trouble sont les personnalités plutôt anxieuses. Travailler sur votre anxiété de manière générale et sur celle centrée sur le sommeil pourrait alors prévenir ce type de trouble.

Vous voulez savoir comment travailler sur votre anxiété ? On vous dit tout juste ici.

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