En France, un tiers des accidents mortels est causé par la somnolence au volant. Elle crée plus de décès que l’excès de vitesse ou encore l’alcool au volant… Agir sur la somnolence au volant est donc à prendre très au sérieux !
Votre temps de réaction ainsi que votre capacité à prendre une décision sont plus longs, ce qui peut coûter cher à vos passagers et vous-même.
Alors comment éviter la somnolence au volant et ses conséquences ? On vous explique tout !
Quelles sont les causes de la somnolence au volant ?
Puisque la somnolence au volant multiplie par huit le risque d’accident, mieux vaut en connaître les causes pour éviter qu’elle ne se développe.
La dette de sommeil
Quand vous manquez de sommeil, vous creusez votre dette de sommeil et augmentez votre besoin de sommeil. Si un long trajet vous attend, il est possible que vous ayez sacrifié un temps de sommeil précieux pour prendre la route. Quand la conduite est monotone, surtout sur l’autoroute, la somnolence peut vite arriver !
Les troubles du sommeil
Insomnie, apnée du sommeil, syndrome des jambes sans repos… Les troubles du sommeil ne vous aident pas à bien dormir et être en forme pour prendre la route. Les problèmes de sommeil peuvent avoir des conséquences sur votre capacité à conduire. Certains troubles, comme la narcolepsie à un certains degré d’intensité, sont même totalement incompatibles avec la conduite
L’alcool
Alcool et conduite ne sont pas de bons amis. Non seulement il affecte votre entendement, votre perception et votre temps de réaction, mais il cause aussi des problèmes de sommeil. Le sommeil est moins réparateur et induit alors une somnolence excessive en journée.
Certains médicaments
De nombreux médicaments antibiotiques, antidépresseurs ou encore certains traitements d’allergies peuvent augmenter votre somnolence. Si vous prenez un médicament la veille ou peu de temps avant de prendre le volant, veillez à vérifier sur la notice s’il est compatible avec la conduite.
La période de la journée à laquelle vous conduisez
Nous sommes fait pour vivre le jour et dormir la nuit. Ainsi, notre performance, notre temps de réaction ou encore notre vigilance sont moins efficaces la nuit. Les deux pics où vous êtes le plus sujet à la somnolence sont entre 2h00 et 5h00 et entre 13h00 et 15h00. La digestion du déjeuner demande des efforts à votre corps, d’où le besoin de vous reposer ensuite. Ces horaires peuvent quelque peu varier selon votre rythme de vie et votre hygiène de sommeil.
Quels profils sont plus susceptibles d’avoir de la somnolence au volent ?
La somnolence au volant est bien plus répandue que ce que l’on croit et elle est souvent négligée. En 2005, une étude américaine a montré que 60% des conducteurs ont reporté être somnolents au volant au cours de l’année.
La somnolence au volant touche tout le monde, mais certains profils y sont plus susceptibles que d’autres :
- Ceux dont le métier est lié à la conduite comme les conducteurs de bus, les routiers ou les taxis.
- Les personnes travaillant de nuit ou dont les horaires de travail sont irréguliers.
- Les jeunes conducteurs, dont les conséquences de la somnolence peuvent être aggravées en raison du manque d’expérience en conduite. De plus, les jeunes sont la part de la population qui manque le plus de sommeil.

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J’évalue mon sommeil gratuitementLes conseils pour éviter la somnolence au volant
Maintenant que vous connaissez les causes et les signaux de la somnolence au volant, prenez note de ces quelques conseils pour favoriser une conduite en toute sécurité.
Faites une pause d’au moins 15 minutes toutes les deux heures.
Que ce soit pour vous détendre, manger un bout, prendre l’air pour vous dégourdir les jambes ou aller au petit coin, cela ne peut pas vous faire de mal !
Selon une étude, plus de la moitié des parents attendent plus de deux heures pour faire une pause en voiture avec leurs enfants… Alors la prochaine fois, écoutez-les lorsqu’ils vous demandent de vous arrêter à la prochaine aire d’autoroute. L’arrêt pipi régulier trop régulier vous embête mais peut aussi vous sauver la vie.
Plus qu’une pause, faites une sieste réparatrice si le besoin s’impose
Il n’est pas toujours possible d’être dans les conditions parfaites avant de faire un long trajet. Sachez repérer et écouter vos signaux de somnolence au volant :
- Vos paupières sont lourdes
- Vous avez souvent besoin de bouger et de changer de position
- Votre regard a du mal à rester fixe
- Vous avez souvent envie de vous frotter les yeux
- Vous avez plus froid que d’habitude pour une même température
- Votre cou est raide voire douloureux
- Vous baillez fréquemment
- Il vous arrive de vous déporter légèrement et de frôler les bandes blanches inscrites sur le sol
- Vous ne prêtez pas ou peu d’attention sur les panneaux
- La distance de sécurité entre vous et les autres conducteurs diminue fréquemment
- Votre vitesse est instable (vous accélérez et décélérez inconsciemment)
Arrêtez-vous et faites une courte sieste réparatrice. 10 et 15 minutes vous suffiront, si elle est trop longue, elle risque d’amplifier la sensation de somnolence au réveil et la difficulté à émerger et reprendre la route. En plus, cela décalera tout votre cycle de sommeil !
Reposez-vous avant le trajet
Bien dormir après les préparations de la veille, une petite séance de méditation avant de dormir ou de partir… Trouvez ce qui vous fait du bien avant de conduire pour repousser au maximum l’arrivée des signaux de somnolence.
On vous l’a dit, le manque de sommeil peut être fatal. D’ailleurs, ne pas dormir pendant 17h équivaut à 0,5g/l d’alcool dans le sang… Non merci !
Mangez léger avant le grand départ
L’alimentation a des conséquences sur votre sommeil. Un repas lourd sera plus difficile et long à digérer, ce qui fatiguera davantage votre corps et pourra engendrer des problèmes de sommeil. En plus d’éviter la somnolence au volent, c’est une bonne motivation pour garder la ligne. C’est pas beau ça ?
Planifiez votre itinéraire pour prévoir vos pauses
Avoir une idée précise de son itinéraire à l’avance est aujourd’hui beaucoup plus simple. Ne vous en privez pas : repérez les lieux où vous pouvez faire une pause pour récupérer un peu. Qui sait, il y a peut-être de jolis coins qui vous attendent !
Evitez ce qui peut être évité
Certes, vous ne pouvez pas toujours prévoir si votre nuit va être réparatrice ou non (même si avec Moonoa, vous pouvez devenir un pro du sommeil réparateur). Cependant, vous pouvez éviter la consommation d’alcool au moins la veille de votre trajet. Vous prendrez l’apéro pour fêter votre arrivée à destination !
De plus, évitez dans la mesure du possible d’organiser un trajet pendant les méchantes horaires vues plus haut. Même chose pour les médicaments incitant à la somnolence si vous pouvez vous en passer.
Ayez un compagnon de route
Avoir quelqu’un avec soi pendant un long trajet est un bon moyen de vous tenir en forme et motivé. Et si en plus il peut conduire aussi, c’est le top pour vous relayer. Passez du bon temps mais veillez à ce que ça ne perturbe pas trop votre concentration.
Musique, radio, podcast… stimulez votre attention !
Si vous n’avez pas la chance d’avoir un compagnon de route (ou si vous n’en voulez pas), optez pour une bonne playlist. Mais encore une fois, attention à la concentration !
Si vous êtes somnolent, vous aurez plus de mal à vous concentrer sur plusieurs choses à la fois, ne vous laissez pas trop bercer par la musique ou une voix de fond si vous avez peur de piquer du nez.
Alors, prêt à partir ?
Avec Moonoa, vous trouverez une multitude d’astuces pour récupérer efficacement pendant votre sommeil et une énergie en journée. Troubles du sommeil, somnolence, rythme irrégulier… retrouver des habitudes saines adaptées à vos problèmes de sommeil et sans médicaments avec le programme Moonoa.